Tampons, serviettes hygiéniques… On va enfin savoir exactement ce qui se trouve dans les protections intimes
2,8 milliards de produits de protection intime sont vendus chaque année en France. En moyenne, une femme utilise entre 6 000 et 13 000 protections intimes durant sa vie.
Des compositions parfois nocives et souvent peu connues. Les fabricants des produits de protection intime féminine vendus en France devront détailler leur composition sur l’emballage ou la notice d’utilisation à partir du 1er avril, a indiqué la Répression des fraudes (DGCCRF) ce vendredi 8 mars. Le décret prévoit « un délai autorisé d’écoulement des stocks déjà mis sur le marché jusqu’au 31 décembre » a-t-elle ajouté.
À partir du 1er avril 2024, les fabricants et les responsables de la mise sur le marché des tampons, serviettes, coupes ou culottes menstruelles devront mentionner sur l’étiquetage et/ou la notice d’utilisation des produits visés plusieurs types d’informations », a détaillé la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes dans un communiqué (DGCCRF).
Parmi ces informations, nous retrouverons, assurément, la liste des composants, ajoutée du « détail des substances et matériaux incorporés », de la « mention des modalités et précautions d’utilisation » et des « possibles effets indésirables (irritations, intolérances, allergies, microtraumatismes) ou plus graves tels que le syndrome de choc toxique (STC) menstruel ».