Deauville : Le Festival du cinéma Américain vous accueille du 6 au 15 septembre 2024

Deauville, Festival du cinéma Américain – Olivier Vigerie

 

Au Festival du cinéma Américain de Deauville, les yeux et les oreilles restent ouverts pour toujours et encore engager le dialogue.

Les maîtres vénérés d’aujourd’hui sont les challengeurs d’hier ; leurs visions d’autrefois accompagnent le regard neuf de la nouvelle génération toujours plus désireuse de bousculer les conventions et les perspectives.

La prééminence du cinéma américain, acteur majeur du 7è art, ne cesse de se démentir plus d’un siècle après les balbutiements d’Hollywood.

► Michael Douglas sera l’invité d’honneur de la 50è édition du festival :
« Tout le monde dit que le Festival de Deauville est spécial, mais peu de gens peuvent affirmer comme moi qu’il a changé leur vie. »
Plus qu’aucun autre, la simple évocation de ce nom « Douglas » suffit à retracer tout un pan de l’histoire du cinéma américain. Du père au fils, s’entrelacent des époques et des genres, des Sentiers de la gloire à Wall street, de Spartacus à Basic Instinct… Alors que le Festival du cinéma américain célèbre ses 50 ans d’existence,Michael Douglas se devait de revenir fouler le sol normand pour rappeler ce que le nom Douglas a apporté au 7e art.

► Le festival rendra hommage à James Gray.
En septembre 1994, la projection de LITTLE ODESSA au Festival de Deauville, fut une révélation : celle d’un réalisateur jusqu’ici inconnu d’à peine 25 ans, qui, le temps de précipiter son premier fi lm dans la violence d’un quartier de Brooklyn enneigé, démontrait déjà tout le talent d’un cinéaste né.
En seulement huit longs métrages, James Gray s’est depuis imposé comme l’un des réalisateurs et scénaristes les plus importants de sa génération qui ne cesse de se positionner à la frontière entre le cinéma indépendant et les studios hollywoodiens. L’intégralité de sa filmographie sera également projetée pendant le festival.

► Un hommage à Frederick Wiseman sera également rendu.
Le cinéaste brosse le portrait sans détour de notre société contemporaine, des États-Unis mais aussi de la France, où Frederick Wiseman est venu poser sa caméra à plusieurs reprises.
Il suffit de remonter à la première réalisation du cinéaste américain, TITICUT FOLLIES, pour saisir toute la mesure de son geste lorsqu’il débarqua caméra au poing entre les murs de l’unité carcérale psychiatrique de l’hôpital de Bridgewater, au milieu des années 1960, avec pour ambition de documenter le quotidien sordide de ses résidents. Pas d’entretien, aucune voix-off, ni de commentaire, et encore moins de musique additionnelle. Seule demeure la véracité de l’instant, des lieux et de leur environnement, retranscrite à l’écran grâce à un méticuleux travail de montage au long cours.

 

 

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