L’école, la grande cause prioritaire au-dessus de tout
Le décret annulant 10 milliards de dépenses est paru ce matin au Journal officiel. L’Education nationale doit rendre 692 millions, essentiellement sous la forme de financement d’emplois de crédit de la réserve de précaution, mais inscrit au titre 2 et servant donc à payer des emplois. C’est donc l’équivalent de 2620 postes d’enseignants sont supprimés ne sont plus financés dans le premier degré public, 1740 dans le second degré public et 1760 postes dans le privé. A cela s’ajoute l’équivalent de 4600 postes d’AED et AESH supprimés non financés.
Il y a deux mois, Gabriel Attal, alors ministre de l’Education nationale annonçait la création de 2137 postes d’enseignants par rapport au budget 2024 pour permettre l’application de ses réformes. Deux mois plus tard, en tant que Premier ministre, il en supprime annule le financement de plus du double sans revenir sur lesdites réformes.
A noter que tous les ministères n’ont pas à subir des annulations de cette ampleur. Le ministère de la Défense aurait dû rendre 750 millions, mais n’en rend finalement que 105. Le ministère de l’Intérieur est aussi épargné. Sont particulièrement visés l’aide au développement (742 millions), l’enseignement supérieur (904 millions annulés), l’écologie (2,2 milliards annulés dont 1 sur le plan climat – énergie), l’aide au logement (300 millions), le handicap (230 millions), les aides à l’emploi (1,1 milliard).
Cherchez l’erreur ou l’idéologie…