Champion du monde de BMX…à 8 ans ! Ethan, la pépite de l’Eure

Ethan Hosatte est le nouveau champion du monde de BMX en catégorie 9 ans. DR/Famille Hosatte

 

Parti à Rock-Hill aux USA, mi-mai, le talent licencié au club d’Évreux BMX vient de revenir auréolé de son premier titre international.

Il est champion du monde de BMX ! Ethan Hosatte, le pilote licencié au club d’Évreux, a glané le titre mondial dans la catégorie 9 ans. Il vient d’être sacré, à Rock-Hill aux États-Unis d’Amérique (USA). Moins de trois ans après ses débuts dans cette discipline olympique, le jeune garçon, originaire de Bourneville-Sainte-Croix (Eure) s’est hissé au sommet de la hiérarchie planétaire. De fait, cela faisait plusieurs semaines qu’Ethan et tout son entourage, avaient coché ce rendez-vous. Un premier à ce niveau de compétition dans sa catégorie d’âge dont il avait fait l’objectif majeur de la saison. Et pour un coup d’essai, c’est un coup de maître. Et tout sauf une surprise, y compris pour les observateurs et autres éducateurs du club d’Évreux qui accompagnent la pépite depuis ses débuts.
Des qualités physiques et mentales hors normes

Fin mars, il avait annoncé, avec humilité, la couleur. Celle de la médaille qu’il comptait décrocher aux USA. « Ethan était très impatient de pouvoir se mesurer à des pilotes étrangers, après sont titre national l’année dernière, rappelle Julien Marie, éducateur et entraîneur au club d’Évreux BMX. Les moins de 8 ans n’ont en effet pas accès à des compétitions internationales ». L’apprenti pressé a su être patient, travaillant encore et encore sur la piste sans se reposer sur des prédispositions hors du commun pour son âge.

« C’est la première fois que je vois cela, souligne Julien Marie. Ethan a ce truc en plus. Il a une capacité hors normes à assimiler les choses, que ce soit dans le domaine technique notamment ses facultés à absorber les bosses. Mais il possède aussi des qualités physiques qui lui permettent de se mesurer à des jeunes qui ont souvent deux ans de plus que lui. Et puis il y a l’aspect mental. Aux États-Unis, il a démontré une grande maturité. Il a su gérer sa course, laissant son principal rival américain dans sa roue mais à distance suffisante. Il ne s’est pas laissé déborder par ses émotions alors qu’il était pris en charge par la team France, et séparé ainsi de ses parents pendant les courses ».

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